dimanche 23 septembre 2012

Partie du siècle

Depuis les 3500 dernières années il y a eu seulement 230 ans de paix partout dans le monde,triste époque m'a-t-on dit mais il parait que l'espoir fait vivre.

Les règles du jeu n'ont pas changé, elles se pervertissent de plus en plus. Tous les coups sont permis!
Le pion est la pièce la plus faible de l’échiquier. Ses atouts résident dans son nombre, plus ils sont groupés plus ces foules sont maniables et manipulables. Les pions permettent le contrôle de cases stratégiques. On en sacrifie quatre, on en zigouille deux dans le camp adverse. Et alors? Personne n'est irremplaçable.
Les cavaliers partent en croisade chevauchant leur pur sang. En attendant, les bookmakers salivent, trépignent d’impatience. Sur leurs manchettes des boutons d'or, de nacre ou d'ivoire, symboles de leur raison de vivre: l'amour de la nature (humaine).

lundi 17 septembre 2012

Triste époque

Triste époque - Horloge apocalyptique - Politique de l'autruche menant le peuple à une dépression sournoise - La paresse ne réfléchit plus - Fuite des corps - Zarathoustra avait raison -  Supériorité supposée - Woody Allen avait raison - Résultat logique sous forme d'écrits.  

Triste époque que celle à laquelle nous vivions. Là où la rigueur du début de siècle dernier avait laissé place aux deux plus grandes internationales de la rigolade fratricide, semblant faire prendre conscience à l'Homme de sa véritable nature et de ce vers quoi il devait aspirer, la seconde partie de siècle ne fut qu'une longue et joyeuse partie de jambes en l'air. Résultat, c'est le bordel. L'horloge solaire annonçant la fin du monde baigne mollement dans une lumière crépusculaire qui n'augure rien de bon et tout le monde tente soigneusement de ne pas y penser. Politique de l'autruche qui tourne au ridicule et se retourne contre le peuple qui l'applique. Celui-ci sombre lentement mais surement dans une dépression interminable et inavouée. Une lourde paresse l'accable et il appelle ça "confort" comme on le lui à dit et il est bien content comme ça. Le résultat est sans appel. Les réflexes ont disparu et le cerveau ne tressaille plus que lorsqu'un animateur télévisuel beugle qu'Auxerre à inscrit un but face à Sochaux. Seules les nombreuses variations du CAC 40 font resurgir en lui un vieux réflexe de survie. L'angoisse de voir ses économies dilapidées par la gloutonnerie des institutions en place le font mollement réagir, jusqu'à ce que son programme du soir commence et que son angoisse s'estompe, laissant place au vide d'un télé-crochet inconsistant. On ne fait plus réfléchir la paresse.